JBC transforme les vêtements collectés en nouveaux textiles
Premier sur le marché belge: JBC, Wereld Missie Hulp et Wolkat, pionniers de la circularité
Nous les connaissons tous, ces collectes temporaires de vêtements organisées par nos marques de mode préférées. Mais que deviennent ces articles que vous apportez diligemment aux points de collecte ? La réponse est frustrante : les vêtements de seconde main qui ne sont plus utilisables sont généralement brûlés. Mauvais pour l’environnement et une occasion manquée. Toutefois, grâce à une collaboration durable et constructive entre Wereld Missie Hulp (WMH), Wolkat et JBC, vos vieux vêtements usés deviennent la matière première de nouveaux textiles. Cette initiative circulaire unique est une première sur le marché belge du textile.
Encore une collecte de vêtements ?
Oui ! Mais avec la grande différence que le détaillant textile limbourgeois proposera dès le 1er octobre un point de collecte permanent dans ses 135 magasins. « La plupart des actions de collecte sont temporaires et ce qu’il advient de ces vêtements collectés n’est pas toujours clair », souligne Valerie Geluykens, CSR manager chez JBC. « Chez JBC, ce sera bientôt de l’histoire ancienne, car grâce à notre collaboration avec WMH, les vêtements collectés qui ne sont plus adaptés au marché de la seconde main se verront offrir une nouvelle vie via Wolkat, une entreprise familiale néerlandaise qui transforme les vêtements usés en matières premières pour de nouveaux textiles. »
Un partenariat aux atomes crochus
JBC utilise depuis plusieurs années des containers de WMH dans diverses localisations. Les vêtements collectés par ce biais sont ensuite triés et vendus par WMH. Les recettes sont reversées aux écoles JBC situées sur les lieux de production en Inde et au Bengladesh. « Mais tant WMH que JBC restaient sur leur faim, car encore trop de vêtements vieux et usés sont brûlés. Nous cherchions une solution à ce problème, afin qu’un détaillant textile comme JBC puisse aussi boucler sa boucle », explique le Directeur général de WMH, Wim Smit. « Cette collaboration est dès lors née de ce trait professionnel commun. Il est important pour JBC d’être sur la même longueur d’onde que ses entreprises partenaires, parce que nous travaillons et entreprenons toujours sur le long terme et la durabilité », précise Valerie.
WMH et JBC ont cherché ensemble des façons de traiter les vêtements collectés de manière responsable et circulaire. C’est chez nos voisins néerlandais que WHM a déniché l’entreprise familiale Wolkat, la seule capable de traiter de façon circulaire les grands volumes de WHM. « Quand nous avons informé JBC du partenariat avec Wolkat, l’entreprise de mode était très enthousiaste à l’idée de se joindre à l’aventure », signale Wim.
De vieux vêtements à nouveaux textiles
Wolkat tente, de façon innovante, de donner une deuxième vie à chaque vêtement collecté. Pour ce faire, l’entreprise gère elle-même l’ensemble du processus de recyclage, du tri aux nouvelles matières. Les vêtements utilisables sont vendus en seconde main, les autres sont déchiquetés pour servir de matière première à des nouveaux vêtements ou des produits comme des housses d’ordinateur portable. Avant, jusqu’à 35 % des vêtements collectés n’étaient plus aptes à la vente, un problème pour lequel les autres collecteurs textiles n’ont pas de solution durable. Grâce à Wolkat, il ne reste que 5 % de déchets chez WHM.
Il s’agit d’une étape importante vers une industrie textile plus respectueuse de l’environnement, qui rejette actuellement plus de CO2 que le transport aérien et le transport maritime combinés. « Les chaînes de mode et les vendeurs jouent un rôle primordial, mais en tant que collecteur textile, nous voulons, nous aussi, apporter notre pierre à l’édifice d’un environnement meilleur », explique Wim Smit. « Nous ne travaillons pas seulement de façon circulaire, mais continuons aussi à nous engager pour la bonne cause : nos recettes de la vente de vêtements sont versées à des projets de développement dans le monde entier. »
Pionnier en matière de durabilité
Le fait que JBC accorde beaucoup d’attention à l’entrepreneuriat dans le respect de l’homme et de l’environnement ne devrait plus être une surprise. En 2018, Ann Claes a été élue CSR Professional of the Year, une belle reconnaissance qui récompensait 20 ans d’entrepreneuriat responsable dans le respect de l’homme et de l’environnement. JBC était d’ailleurs le premier détaillant textile à signer le Bangladesh Safety Accord. En 2017, l’entreprise de mode s’est faite pionnière de la transparence avec son Transparancy Tool, grâce auquel elle communique honnêtement et ouvertement sur ses lieux de production. Faut-il même parler des collections en bouteilles en plastique recyclées ou jeans confectionnés à partir de jeans collectés ?
Aujourd’hui, l’entreprise familiale belge va encore plus loin et tente de boucler sa propre boucle. « Ici aussi, nous sommes le premier détaillant textile belge à faire ce premier pas crucial », annonce fièrement Valerie. La prochaine étape ? « Créer nous-même des confections avec les nouveaux textiles issus de nos vêtements collectés. » Voilà la réponse déterminée de JBC.
À propos de WMH
Wereld Missie Hulp (WMH) est une ASBL qui investit mondialement dans des projets de développement durables. En apportant son soutien à petite échelle, l’ASBL peut se développer et soutenir les communautés. Les moyens pour ce faire sont issus de la collecte locale et du traitement durable de vêtements de seconde main. Nous créons ainsi ensemble de nouvelles occasions et des chances égales pour tous.
À propos de Wolkat
Depuis quatre générations, Wolkat est une entreprise familiale de recyclage textile basée à Tilbourg. Les textiles collectés sont transformés sur place en nouveaux produits à destination de l’industrie de la mode, des automobiles et des meubles. Cette méthode de travail circulaire fait de Wolkat la seule entreprise textile au monde à gérer l’ensemble du processus : le tri, le recyclage, le filage et le tissage des textiles ont tous lieu sous un même toit. Les textiles récoltés sont traités sans ajout de colorants ou d’eau, ce qui réduit les déchets effectifs à 4-5 %. Depuis le siège social à Tilbourg, nous œuvrons à un monde où les déchets textiles ont disparu au profit des matières premières.